L'exposition au froid protège de la neuroinflammation par la reprogrammation immunologique.
Cette étude montre que l'exposition au froid réduit les symptômes des maladies auto-immunes en supprimant l'activité des cellules T par la modulation des monocytes. L'étude suggère que les adaptations métaboliques induites par le froid peuvent entrer en compétition avec l'auto-immunité en tant que compromis énergétique pouvant bénéficier aux maladies à médiation immunitaire.
Résumé
Le maintien d'un système immunitaire sain nécessite une énergie importante, qui peut être affectée par des facteurs environnementaux. L'auto-immunité, qui est un processus très gourmand en énergie, peut entrer en compétition avec d'autres programmes biologiques, ce qui se traduit par une réponse immunitaire plus douce. Cette étude a examiné l'effet de l'exposition au froid sur les maladies auto-immunes et a constaté qu'elle réduisait la réponse immunitaire et atténuait la sclérose en plaques dans un modèle animal. Cela suggère qu'il existe une compétition entre la réponse thermogénique à l'exposition au froid et l'auto-immunité, ce qui pourrait avoir des implications thérapeutiques pour les maladies auto-immunes ou infectieuses.
Conclusion
En conclusion, l'impact d'un état métaboliquement actif sur l'immunité et les maladies à médiation immunitaire n'est pas clair, mais des recherches récentes suggèrent qu'il pourrait y avoir un compromis bénéfique entre les adaptations métaboliques induites par le froid et l'auto-immunité. Cette hypothèse est étayée par les découvertes selon lesquelles l'exposition au froid améliore l'encéphalomyélite auto-immune expérimentale active (EAE) en supprimant l'amorçage des cellules T et la pathogénicité par le biais de la modulation des monocytes. L'étude établit un lien mécanique entre la température environnementale et la neuroinflammation, suggérant que la compétition entre les adaptations métaboliques induites par le froid et l'auto-immunité est énergétiquement coûteuse mais bénéfique pour les maladies à médiation immunitaire. Ces résultats peuvent avoir des implications importantes pour la gestion des maladies auto-immunes et soulignent la nécessité de poursuivre les recherches dans ce domaine.
Lis l'article complet ici : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8570411/